vendredi 31 juillet 2009

"The Philanthropist" saison 1 épisodes 1 & 2

Teddy Rist est un riche homme d'affaires, son compte en banque a tout plein de zéro, son image s'étale dans les magazines people, quelqu'un de superficiel pourrait-on penser. Mais sa vie privée est un désastre : son mariage n'a pas résisté à la perte d'un enfant, suit un divorce douloureux.
Tout change un jour : lors d'une tempête, il sauve une petit nigérien. C'est comme une révélation, il va devenir philanthrope, mieux vaut dépenser ses dollars en dons humanitaires qu'en soirées jet-set. Mais avec son fort caractère, signer des chèques n'est pas suffisant, il veut donner de sa personne, se déplacer lui-même dans les coins les plus inaccessibles, voir de ses yeux la misère du monde. Et il va en baver pour faire le bien. Chaque épisode semble nous conduire dans un pays différent, au Niger d'abord puis en Birmanie.
Toute la série repose sur la composition de J. Purefoy, charmeur, beau parleur, téméraire. Bon début donc pour le nouveau projet de T. Fontana.

mardi 14 juillet 2009

"Le monde de Misaki T1" de Y. Iwahara (Delcourt)


En voilà un bien joli shônen, "Le monde de Misaki" qui vient de paraître chez Delcourt. C'est frais, mignon et pas si guimauve que ça.
Misaki et son papa emménagent à Hohoro dans la maison familiale. Pas de maman, elle est morte. Début d'une nouvelle vie, avec de nouveaus amis à se faire. Un soir, de retour de l'école, elle découvre une étrange créature aquatique, une espèce de bébé Loch Ness, et oui le Japon a aussi ses légendes. La bestiole se prénomme Nio et se métamorphose en ravissant bambin de 10 ans si on l'embrasse, pour revenir à sa forme d'origine au contact de l'eau. Cette rencontre va changer la vie de Misaki, les souvenirs de son enfance remontent peu à peu.
Premier volume prometteur, encore 2 à suivre, avec un dessin absolument charmant et des personnages attachants, par l'auteur de "Nekoten" et du "Roi des ronces".

lundi 13 juillet 2009

"L'attaque du métro 123" de T. Scott


Les transport en commun c'est pas toujours la joie, et ce jour là, prendre le métro à New-York n'était pas la meilleure chose à faire. Un gang prend en otage une rame du Pelham 123 et réclame au maire une rançon astronomique. C'est un simple employé, un répartiteur, qui jouera les négociateurs.
Remake des "Pirates du métro" de J. Sargent de 1974, "L'attaque du métro 123" est signé T. Scott. Il retrouve ici D. Washington auquel il oppose J. Travolta. Pour le montage, il reprend le principe de "24 heures", un compte à rebours en temps réel. Malgré tout cela, et un bon choix pour les seconds rôles (J. Torturro et J. Gandolfini), ce n'est qu'un film d'action parmi tant d'autres, pas ennuyeux mais pas exceptionnel non plus, dommage.

vendredi 10 juillet 2009

"Coraline" d'H. Selick


A l'origine un roman de N. Gaiman (qui se sentait coupable de délaisser ses filles pour ses écrits), en voici une adaptation en animation stop motion, née des doigts patients et magiques d'H. Selick. Et ben c'est trop trop mignon, un conte de fée tour à tour enchanteur et terrifiant, avec sorcière et bambins innocents.
Coraline n'est pas ravie de sa nouvelle vie : ses parents viennent de déménager dans une étrange maison perdue au milieu de nulle part. Tout à leur travail, elle est livrée à elle-même : curieuse, elle fait connaissance avec les autres locataires un brin excentriques et explore la vieille bâtisse. Miracle, elle découvre une minuscule porte secrète, hélas murée mais qui au hasard de la nuit s'ouvre sur un passage souterrain. Bien entendu, Coraline y entre et débouche sur un monde au premier abord merveilleux : c'est la copie de son quotidien mais tout en couleur, avec des parents attentionnés, des voisins drôles et un jardin luxuriant. Mais ne pas se fier aux apparences, traverser le miroir n'est pas gratuit.

lundi 6 juillet 2009

"L'âge de glace 3 Le temps des dinosaures" de C. Saldanha


Rien de tel que la fraîcheur d'un bon film d'animation par ces journées torrides, et c'est parti pour retrouver toutes les bestioles de "L'âge de glace". Le clan hétéroclite évolue et menace de se séparer : Manny et Ellie vont être parents, ce qui poussent les autres à leur laisser un peu d'intimité, Diego a envie d'aller voir ailleurs mais les années commencent à peser sur instinct de chassseur. Quand à Sid, lui aussi veut fonder une famille. Et ne voilà-t-il pas qu'il tombe sur des oeufs, énormes, et personne à l'horizon : avec son grand coeur d'artichaud, il pense pouvoir élever les 3 bébés dinosaures. Hélas, ce n'était pas des oeufs orphelins, maman dinosaures récupèrent les siens, et Sid au passage, pour les ramener chez eux, dans un monde perdu et souterrain. Débute alors une folle aventure pour sauver l'imprudent. Manny, Ellie, Diego, sans oublier Eddie et Crash pénètrent dans un univers préhistorique avec pour guide un nouveau venu, Buck la fouine, mi-aventurier mi-pirate sans peur et sans reproche. Cela va à 100 à l'heure, c'est toujour aussi drôle, et en intermède on retrouvre Scrat toujours à la poursuite de son gland, avec une diversion amoureuse en prime.

vendredi 3 juillet 2009

"State of play" de K. McDonald


Le film débute sur une jolie brune. Scène du quotidien, elle attend le métro parmi la foule. La rame arrive, fondu au noir, drame, elle meurt écrasée. Suicide veut-on nous faire croire, mais d'instinct nous savons que non. La jeune femme travaillait (très très étroitement) avec Stephens Collins, un membre du Congrès en pleine ascension qui ne peut croire à son suicide. Or il a un vieil ami journaliste travaillant au Washington Globe, Cal McAffrey qui sait fouiner comme personne. Pressé par sa rédactrice en chef et assisté par une débutante enthousiaste, Cal McAffrey va plonger dans les noirceurs de la politique, avec les ingrédients sulfureux habituels, sexe, entreprises privées, gros sous...
Pas de mise en scène spectaculaire, on est plutôt dans l'ambiance des films des années 70. Etre journaliste, c'est avant tout faire des recherches, se documenter, passer des heures et des heures dans les archives, courir cela vient après : la salle de rédaction du Washington Globe, inspirée de celle du Washington Post, reflète bien ce côté studieux. "State of play" est un bel hommage au journalisme d'investigation.