Trop chaud pour sortir, donc petite séance ciné avec les gros bébés de M. Bay, "Transformers", les 2 dans la foulée. Aïe aïe aïe, j'en ressors achevée. C'est d'un ennui abrutissant. Certes les effets spéciaux sont saisissants, grande prouesse technique, numérique, mais tous les dollars semblent avoir servi pour payer les génies de l'informatique, aucun ne semble avoir rempli les poches d'un scénariste en chair et en os. Même pas envie d'esquisser l'idée de départ. Tout n'est que débauche de scènes de batailles, de destruction. Dans le second volet, on part faire un tour en Egypte et en Jordanie, les trésors de l'humanité sont bien malmenés, les Transformers règlent leurs comptes du haut des pyramides et dans Pétra, franchement ça fait mal au coeur. Puis c'est tellement long que par moment on s'endort, et au réveil, ils se battent toujours. Bref, c'est la cata, mais je puis comprendre que les ados aient adoré.
lundi 29 juin 2009
mercredi 24 juin 2009
"Le cercle du silence" de D. Hepburn
Les vacances approchent, temps des lectures faciles, rien de trop compliqué car un rien ne déconcentre au bord de la plage, les bikinis joliment portés, les cris joyeux des bambins en extase devant un tas de sable... Et bien j'ai trouvé le bouquin idéal : "Le cercle du silence" de D. Hepburn, du moins pour les amateurs de thriller politique.
Frank Moldair a un métier rentable, proxénète, mais aussi une conscience : quand on lui demande de fournir des gosses de 10 ans pour des soirées très privées et chaudes, il décide de parler et se livre aux Services Spéciaux, mais sa spontanéité n'est pas vraiment prise au sérieux. Néamoins, son récit dérange et il est retrouvé "suicidé" le soir même. Commence alors pour Clarke Foster, le seul agent l'ayant cru, une dangereuse enquête dans les hautes sphères du pouvoir. Espionnage, gadgets, nouvelles drogues de synthèse, contre la montre... Le récit est bien rythmé, dans un style très cinématographique avec alternance d'actions simultanées et des personnages qui savent se dépasser dans les situations extrèmes. Un bon pavé de plage et rien d'autre.
vendredi 12 juin 2009
"The Eternal" de Sonic Youth
Youpi, me revoilà accro aux Sonic Youth que j'avais un tantinet abandonné depuis quelques albums, préférant réécouter leurs bons vieux classiques. Je m'ennuyais un peu lors de leurs dernières improvisations expérimentales. Là dans "The Eternal", ils se recentrent sur le rock de leurs débuts, avec des riffs toujours aussi puissants, et la voix de Kim Gordon, ah, on se damnerait pour elle! C'est trop bon qu'ils reviennent aux sources.
mercredi 10 juin 2009
"The E.N.D" de Black Eyed Peas
Après quelques années d'absence, les 4 sales gosses des Black Eyed Peas collaborent à nouveau pour offrir "The E.N.D" soit "The Energy Never Dies". Pas faux ce tître. Chacun a pris le temps de se ressourcer dans des projets personnels, puis direction le soleil d'Ibiza et rencontre avec quelques DJ de la fête facile (dont David Guetta , et vi lors de nuits bien artificielles, on se promet de travailler ensemble et le jour venu, si on a une parole d'honneur, on la respecte, quel que soit le résultat).
Voilà un album gonflé à bloc, festif, éloigné du hip hop d'origine, influence très électro (la pochette est on ne peut plus claire là-dessus) et pop. "I want to dance" clame l'exubérante Fergie, et bien "The E.N.D" n'est fait que pour ça. Et à noter dans une version de luxe un deuxième CD de reprises remixées, mieux que les nouveaux tîtres.
lundi 8 juin 2009
"Le verdict du plomb" de M. Connelly
Un M. Connelly, c'est toujours quelques heures de lecture qui passent trop vite sur en moyenne 2 jours ou 2 nuits, et "Le verdict du plomb" ne fait pas exception. En prime, il réunit 2 personnages de son répertoire : l'avocat Mickey Haller de "La défense Lincolm" et ce cher inspecteur Harry Bosch. Policier judiciaire cette fois-ci donc.
Remis de ses mésaventures de "La défense Lincoln", Mickey Haller est fin prêt à revenir dans les tribunaux, cela tombe bien, il hérite du cabinet de son ami Jerry Vincent, tout juste assassiné, et de ses affaires dont la très médiatique défense d'un gros producteur d'Hollywood, accusé d'avoir tué sa femme et son amant. Ah les sombres histoires de sexe! L'avocat se retrouve soudain submergé, il lui faut vite se mettre au courant, faire le tri dans les dossiers, en référer à la Juge en chef qui l'attend au tournant, sans compter qu'Harry Bosch fait son apparition, lui faisant prendre conscience que sa vie est également en danger. Etrange leur rencontre, pas franchement dans la cordialité mais peu à peu un respect mutuel s'installe. L'inspecteur n'a pas la vedette ici, il semble toujours surgir de nulle part, et ressemble à un cavalier solitaire, ipod dans les oreilles. Heureusement, Mickey Haller sait s'entourer : il est assisté par une équipe de choc, l'occasion de croiser une poignée de personnages secondaires fort attachants.
M. Connelly nous amène dans les méandres du droit américain, de l'enquête au procès, en passant par la constitution du jury, primordiale. Le chemin est minutieux comme une investigation policière, les coups les plus tortueux sont permis, ah la quête de la vérité frôle parfois dangereusement l'illégalité.
vendredi 5 juin 2009
"Anges et Démons" de R. Howard
On reprend les mêmes et on recommence : R. Howard et T. Hanks s'associe à nouveau pour délivrer la première aventure de R. Langdon "Anges et Démons". Je m'attendais au pire après le sombre "Da Vinci code", et bien non, c'est mieux bien que ce ne soit pas un chef-d'oeuvre non plus. Peut-être parce qu'a été occultée la révélation finale fracassante et abracadabrante que D. Brown avait pondu dans son roman au sujet du Pape défunt.
Cette fois-ci tout se déroule à Rome et au Vatican. Mention spéciale d'ailleurs au travail de reconstitution en studio car bien sûr tout n'a pu être tourné sur les lieux réels. Le Pape a poussé son dernier soupir, c'est le temps du conclave mais certains ont envie de frapper un grand coup en détruisant la cité papale. Et ces méchants ne sont pas ordinaires, ils sortent de la nuit des temps et emploient une arme des plus dangereuses, de l'antimatière volée au CERN ; un seul homme peut comprendre leurs symboles : le professeur Langdon. S'ensuit un contre la montre dans les rues et édifices religieux de Rome etc, etc.
Le film se veut un mélange de "24" et de la trilogie Jason Bourne (et oui, un troisième opus est prévu, d'après le nouveau D. Brown à sortir en septembre aux Etats-Unis), à un rythme bien moins effréné.
La bonne surprise, c'est E. McGregor dans le rôle du camerlingue : son personnage à lui seul illustre parfaitement le tître du film, un visage d'ange mais un esprit démoniaque.
jeudi 4 juin 2009
"Battle for the sun" de Placebo
Revoilà Brian Molko et ses potes après 3 ans d'absence et quelques forts changements : nouveau label, autre batteur et longs cheveux noirs. "Battle for the sun" marquerait-il une transition?
La première écoute n'est pas désagréable, la voix de B. Molko toujours reconnaissable entre mille, néamoins l'album en général me semble assez uniforme, aucune chanson ne se démarque vraiment. Mais bon, c'est bien que Placebo après quelques turbulences presque fatales se reconstruise et revienne nous chauffer les oreilles.
mardi 2 juin 2009
"Au-delà du mal" de S. Stevens (Sonatine)
Encore une belle découverte des éditions Sonatine, "Au-delà du mal" de S. Stevens, un mystérieux écrivain qui après 5 romans replonge dans l'anonymat. Celui-là a été écrit en 1979. Mais dans quel tiroir d'éditeur étranger se cachait-il toutes ces années? Bien, Sonatines l'a déniché, et voilà quelques heures de lecture prenantes, haletantes et puissantes.
Tout débute aux Etats-Unis dans les années 50. Une jeune femme, Sarah Bishop se fait violer. Enceinte et honteuse, elle se marie au premier venu pour légitimer cet enfant du malheur : ainsi vient au monde Thomas Ôwens, puis Thomas Bishop à la mort de son mari. L'enfant, maltraité, est retrouvé un jour de ses 10 ans auprès du cadavre de sa mère : il l'a assassinée, l'a regardée brûlée dans le poêle et a commencé à la manger. Direction l'asile psychiatrique où durant 15 ans, il va se forger une personnalité des plus dangereuse, dupant tout le personnel, préparer une évasion et un avenir des plus meurtriers. Hannibal Lecter à côté, c'est un amateur.
Parvenu à ses fins et libre dans l'Amérique des années 70, ayant appris tous les moyens de se cacher par la télé, son parcours ne sera qu'une gigantesque chasse à l'homme, jonché de cadavres bien gore, trop pour se compter sur tous les doigts de mains et de pieds réunis. Ses proies? Que des femmes, il les voudrait toutes mortes sans exception, seule sa mère si pitoyable et pourtant sa première victime ne trouve grâce à ses yeux.
Ce sérial killer va mobiliser bien des gens, des journalistes aux policiers en passant par les hommes politiques et les mafieux. Mais il fait preuve d'une telle intelligence que le démasquer et l'attraper prendra de longs mois.
Le récit est extrèmement minutieux, s'attardant longuement sur les nombreux personnages. Le lecteur pénètre dans l'esprit de chacun d'eux. Plus de 700 pages magistrales.
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