Le film débute sur une jolie brune. Scène du quotidien, elle attend le métro parmi la foule. La rame arrive, fondu au noir, drame, elle meurt écrasée. Suicide veut-on nous faire croire, mais d'instinct nous savons que non. La jeune femme travaillait (très très étroitement) avec Stephens Collins, un membre du Congrès en pleine ascension qui ne peut croire à son suicide. Or il a un vieil ami journaliste travaillant au Washington Globe, Cal McAffrey qui sait fouiner comme personne. Pressé par sa rédactrice en chef et assisté par une débutante enthousiaste, Cal McAffrey va plonger dans les noirceurs de la politique, avec les ingrédients sulfureux habituels, sexe, entreprises privées, gros sous...
Pas de mise en scène spectaculaire, on est plutôt dans l'ambiance des films des années 70. Etre journaliste, c'est avant tout faire des recherches, se documenter, passer des heures et des heures dans les archives, courir cela vient après : la salle de rédaction du Washington Globe, inspirée de celle du Washington Post, reflète bien ce côté studieux. "State of play" est un bel hommage au journalisme d'investigation.
Je n'ai pas vu le film mais la mini-série originale anglaise. Laissant se développer les phases de l'enquête d'investigation avec ses coups tordus et ses impasses. Et des personnages évoluant d'épisode en épisode. Une réussite du réalisme anglais.
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