Un roman fleuve, pour les heures froides hivernales, est un des meilleurs compagnons qui soit (après la couette et une cheminée, et un amoureux bien entendu). Justement en voilà un que les éditions First ressortent des tiroirs 30 ans après sa parution : "Kane et Abel" de J. Archer.
"Kane et Abel", cela rappelle un certain épisode biblique, et bien replacez-le à une époque contemporaine, le XX° siècle, la rivalité fraternelle est toujours aussi forte.
William Kane est l'unique fils d'un riche banquier bostonien, son avenir est tout tracé : inscrit en l'état de foetus dans un prestigieux collège privé, il héritera de l'empire financier familial. Son enfance est dorée, choyé comme la huitième merveille du monde, rien ne peut faire obstacle à son ascension.
A des milliers de kilomètres de lui, le même jour, naît Abel Rosnovski dans la glaciale forêt polonaise : orphelin, il est recueilli par une famille pauvre et nombreuse, son enfance ne sera que misère, s'échappant des camps de concentrations soviétiques, il parvient après bien des péripéties à regagner le Nouveau Monde.
Leur quête commune : le rêve américain, l'un l'a a portée de main, l'autre devra lutter âprement pour en approcher. Ces 2 destinées finiront par se croiser et s'affronter sur plusieurs décennies, s'adaptant aux méandres de l'histoire (la crise économique de 29, les guerres mondiales), à coups de spéculations boursières jusqu'au jour où leurs enfants s'en mêlent.
Une saga donc, fort bien menée, avec tous les rebondissements nécessaires pour passionner et s'attacher aux personnages et nous amenant aux 4 coins du monde.
dimanche 28 novembre 2010
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