jeudi 8 juillet 2010

"jPod" de D. Coupland (Au Diable Vauvert)

Vancouver, Neotronic Art, une société conceptrice de jeux vidéo. Tel est le nouveau décor du dernier roman traduit de D. Coupland, "jPod". Et nous voilà embarqués dans le sillage désordonné d'une bande de game-designers, dont tous les noms débutent par un "j", en pleine immersion chez les geeks.
Le narrateur Ethan Jarlewski est un univers à lui tout seul : il se débat tant bien que mal entre son boulot aux horaires farfelus, ses collègues tous plus que moins barges et ses parents un rien envahissants, plus enfants terribles qu'adultes responsables. S'ensuivent des scènes hilarantes, absurdes, où l'insignifiant prend des proportions abracadabrantes. De plus, D. Coupland se met lui même-en scène dans un personnage tentant de semer la zizanie au sein de l'équipe. Et pour ajouter un côté ludique, il parsème son roman d'intermèdes où le lecteur peut participer aux défis débiles que seuls des geeks peuvent se lancer entre eux.
"jPod" prouve une fois de plus que D. Coupland est un grand témoin de son temps, avec sa vision très acérée de la génération Internet. Son roman est jouissif, drôle, comme d'habitude.

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