jeudi 6 janvier 2011

"Stone Junction" de J. Dodge (10/18)

Voilà le roman le plus déjanté et jubilatoire qui m'ait été donné de lire depuis bien longtemps, le "Stone Junction" de J. Dodge, entre roman initiatique, balade hallucinée et récit d'une formidable destinée.
David Pearse est un enfant élevé par sa mère, Annalee, jeune fille de 16 ans un peu en marge de la société. Quant au père, 7 possibilités et aucune certitude, mais cet enfant, c'est toute sa vie, son avenir. A sa naissance, elle fuit le foyer où on l'a placée jusqu'à sa majorité. Ainsi débute l'existence pour le jeune David, sur la route, au hasard des rencontres, et l'amour de sa mère sera la meilleure des écoles. Jusqu'à ses 14 ans où il se retrouve orphelin, Annalee mourant dans une explosion de bombe. Une obscure société le prend en charge, l'AMO, Alliance des Magiciens et des Outlaws, tout un programme cette dénomination, des plus organisées et puissantes. Le contenu de sa formation va se révéler éclectique et au-delà de toute imagination. Daniel va tour à tour être initié aux drogues (récolte et ingestion), à la méditation, au perçage de coffre-fort, au poker, à l'art du déguisement et autres choses irrationnelles jusqu'à les maîtriser à la perfection. Pour ce, il rencontrera une pléiade de personnages hauts en couleur (ah, Mott Stocker qui insulte ses piments pour qu'ils soient plus méchants en bouche) et se déplacera aux 4 coins du pays. Mais dans quel but tout ces enseignements? L'AMO a forcément un objectif, Daniel le découvre au bout de ses quelques années de formation : dérober un diamant détenu par le gouvernement. Acceptera-t-il de mettre en pratique ses savoirs pour commettre le vol le plus audacieux alors qu'il n'a qu'une obsession, faire la lumière sur la mort de sa mère tant aimée?
"Stone Junction" est une pure merveille, un roman déjanté et hallucinatoire, divisé en 4 parties '"L'air", "La terre", "L'eau", "Le feu", soit les éléments clefs de l'alchimie), et rythmé par des extraits du journal intime d'une étrange jeune femme, Jennifer Raine dont le chemin finira par croiser celui de Daniel Pearse.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire