mercredi 9 septembre 2009

"Vendetta" de R. J. Ellory (Sonatine)


Décidément je suis une fidèle des éditions Sonatine. Encore un thriller dévoré en quelques heures nocturnes : "Vendetta", le deuxième roman traduit de R. J. Ellory.
Tître évocateur, l'auteur nous amène dans le milieu. Ernesto Perez, malgré ses origines cubaines, s'est fait une solide réputation de tueurs à gages au service de la Cosa Nostra. Pour l'heure, c'est en Louisiane qu'il oeuvre, point d'assassinat mais l'enlèvement de la fille du sénateur Charles Ducane. Surprise, il se livre lui-même au FBI et marchande : il révélera le lieu de détention de sa captive en échange de quelques séances de confession avec la personne de son choix, Ray Hartman, un enfant du pays parti vivre à New-York. Pourquoi cet homme-là? Personne ne sait, encore moins l'intéressé. Et c'est tout un pan de l'histoire de la mafia qui nous est compté. Ernesto Perez est détestable et dangereux, mais il fascine : il se voue corps et âme pour une famille qui n'est pas la sienne, qui ne le vengera pas en raison de ses origines étrangères, mais le jour où il fonde un véritable foyer, le mot famille prend tout son sens. A laquelle rester fidèle?
R. J. Ellory alterne moment de confession et action présente, ne pas oublier que la vie d'une personne est en jeu pendant qu'Ernesto Perez prend un tranquille et vicieux plaisir à raconter sa vie. Bien sûr, on s'en doute vite, passé et présent sont intimement liés, mais la lecture n'en est pas moins captivante jusqu'aux dernières pages.

1 commentaire:

  1. Bien bien. A lire, donc? C'est aussi classe qu'Américan Tabloïd, dans le genre tiens donc que se serait-il passé derrière le rideau de l'histoire "officielle"? ou fiction 100%?
    sinon tu dors pas beaucoup, non?

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