mardi 26 mai 2009

"Two lovers" de J. Gray (2008)


J. Gray nous amène dans un nouveau genre, délaissant le monde du milieu et de la police pour illustrer le thème de l'amour. "Two lovers" n'est pas pour autant une comédie romantique. L'amour chez lui est tour à tour euphorisant, sombre, douloureux et cicatrisant.
Léonard après un échec sentimental dévastateur, revient vivre chez ses parents et travailler dans l'entreprise familiale, une blanchisserie. Le film débute sur une deuxième tentative de suicide sans grande conviction. Ses parents, pour le sauver, lui présente Sandra, brune, jolie, jeune fille de bonne famille, de même religion. Léonard fait alors la connaissance de sa nouvelle voisine, Michelle, blonde lumineuse, folle amoureuse d'un homme marié et de la vie nocturne. Coup de foudre pour lui, elle l'entraîne dans ses virées et sa vie privée, le considérant comme un ami intime, un frère. Léonard est ainsi tiraillée entre les souhaits de ses parents et le désir de reprendre sa vie en main en suivant son coeur, mais le destin est souvent cruel.
L'histoire est émouvante, interprétée et filmée avec beaucoup de sobriété et de subtilité, laissant un goût doux amer ; je préfère cependant le J. Gray des films précédants, plus violent, plus puissant, plus no futur.

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