mardi 17 mars 2009

"True blood" saison 1, épisodes 1,2,3

Les vampires, encore, vi, je chouchoute particulièrement ces créatures de la nuit et suis une assidue de leurs faits et gestes sur écran ou dans les pages d'un roman. Là ils sont à l'honneur dans la dernière série d'Alan Ball (le papa de "Six feet under" quand même) : "True blood", adaptation des bouquins de C. Harris "The southern vampire mysteries".
"True blood" est le sang synthétique mis au point par les Japonais pour que les vampires puissent cohabiter en société avec les vivants et avoir les mêmes droits qu'eux. Nous sommes dans le sud profond de la Louisiane, à Bon Temps, un bled paumé où l'étranger est craint. Le générique à lui tout seul donne le ton : bayou, vaudou, racisme et sexe.
Au milieu de cette ambiance puritaine évolue discrètement Sookie Stackhouse, serveuse au bar-restau du coin. Télépathe, elle se prend de plein fouet toutes les pensées paillardes de ses clients alors qu'il n'y a pas plus innocente et vierge (si, si) qu'elle. Alors quand un vampire ose s'installer à une de ses tables, sous le regard méfiant des habitués, sans qu'elle puisse lire dans son esprit, c'est comme un havre de silence, le prince charmant existerait-il donc bien?
La série est loin d'être parfaite, les personnages manquent de profondeurs : y'a la copine grande gueule, le frère chaud lapin, l'amoureux transi, la mamie gâteau ; les scènes chaudes sont au niveau d'une série Z ; néamoins chaque fin abrupte d'épisode, en pleine action, donne envie de voir le suivant et peu importe certaines lourdeurs, "True blood" sait captiver.

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